J’ai eu le plaisir d’assister à la soirée d’ouverture du grand festival Présence autochtone qui a eu lieu au Monument-National. En voici donc un court récapitulatif :
Un cocktail (dont j’ai appris l’existence en arrivant, quel dommage!) précédait la soirée de projections qui consistait en six courts métrages (Háldi de Ann Holmgren, Onyionhwentsïio’ de Nicolas Renaud, Mayfly de Rahe-wanitanama, Xatastujut Tekit de Iván Zamora Méndez, Joe Buffalo de Amar Chebib et Rose de Roxann Whitebean).
La « mascotte » — tel que s’est décrit Xavier Watso – du festival a réchauffé le public avec son talent de tiktokeur. (C’est maintenant mon préféré!) Puis, les nombreux discours de la soirée ont laissé entendre toute la fierté des organisateurs et organisatrices de tenir cet événement devant une foule déjà charmée. Charles Bender, en maître de cérémonie, a toujours su trouver les mots justes pour présenter chaque dignitaire. André Dudemaine, chef d’orchestre du festival depuis maintenant 32 ans, a rappelé à tous et toutes que Présence autochtone est un héritage, une fierté, un rassemblement. Ghislain Picard, pilier des combats, a honoré les longues luttes menées par les Premiers Peuples.
La soirée fut chargée en émotions alors que les discours étaient parfois interrompus à la fois par des moments de tristesse, d’incompréhension et de colère.
Les courts métrages projetés ont amené le public en Norvège, en Jamaïque, au Mexique et au Canada. Variant entre cinq et une vingtaine de minutes, les thèmes abordés furent nombreux : l’identité et la perte de celle-ci, la défense du territoire, l’histoire coloniale, la rafle des années 60, les traumas intergénérationnels, la guérison et l’espoir… Présence autochtone dure jusqu’au 18 août 2022. De nombreux films sont projetés au Cinéma du Musée, d’autres à la BANQ ainsi que de nombreux événements ont lieu à la Place des festivals. C’est à ne pas manquer!
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