J’ai commencé à regarder The Wilds avec un peu de retard. Le résumé me donnait l’impression d’un wannabe Survivor, sous forme de fiction. Lorsque je me suis décidé, je n’ai pas été déçu. Donc lorsque la saison 2 est arrivée, au début du mois, je n’ai pas perdu de temps pour m’y mettre.
La plus grande surprise de cette deuxième saison est de voir la série réussir quelque chose que peu de séries ou de films ont réussi : créer un deuxième volet supérieur au premier.
À la fois drame de survie et soirée pyjama dystopique, The Wilds suit un groupe d’adolescentes d’horizons différents qui doivent se battre pour survivre après qu’un accident d’avion les ait échouées sur une île déserte. Les naufragés s’affrontent et se lient à mesure qu’ils en apprennent davantage les uns sur les autres, les secrets qu’ils gardent et les traumatismes qu’ils ont tous endurés. Il n’y a qu’une tournure à ce drame passionnant… ces filles ne se sont pas retrouvées sur cette île par accident.
Avec sa distribution contenant environ 90% de femmes, et son thème, on pourrait qualifier The Wilds de série aux tendances féministes. L’idée de base est la suivante : est-ce qu’un groupe de jeunes femmes, seules, peuvent créer une société qui se tient et survivre sur une île déserte?
Certains détails rendent la logique faible par moments. Soyons honnêtes, les chances qu’un groupe de filles de 17 ans survivent sur une île déserte plus de 27 jours sont pour le moins peu probables. Mais ça donne une bonne série avec des intrigues passionnantes.
Mort, trahison, amitiés, amour, haine… tout y est. La première saison offre quelques rebondissements bien sentis, et surtout, bien placés.
Le montage nous promène entre le présent dans lequel les filles sont dans un bunker, après avoir été rescapées de l’île, et le passé qui se déroule pendant leur séjour dans ce paradis infernal. LA saison se termine sur un gros punch : un groupe de garçons — le groupe témoin de cette expérience démente — est aussi présent sur l’île.
La saison 2 augmente le drame et vous laisse deviner, avec l’introduction de plus de sujets de test — une nouvelle île d’adolescents — qui doivent également se battre pour leur survie sous l’œil vigilant de la marionnettiste de l’expérience.
Pour être totalement honnête, je n’étais pas convaincu de l’introduction du groupe de garçons au tout début. Mais une fois qu’on apprend la raison de leur présence — par la machiavélique Gretchen Klein (Griffiths) —, on comprend que cet ajout se justifie merveilleusement.
La saison 2 promène le spectateur entre le présent et le passé sur ces deux îles. Les filles ont deux semaines d’avance sur les garçons, et donc, auront passé plus de 50 jours dans leur enfer.
Le deuxième volet est meilleur parce qu’il propose des thèmes beaucoup plus sombres et risqués. Alors que le thème le plus problématique de la saison 1 est l’homosexualité d’un des personnages et la sortie du placard d’une de ses compatriotes, la saison 2 creuse la thématique de la santé mentale, de la folie, de la violence sexuelle, les violences familiales et des rivalités destructrices qui animent les adolescents au secondaire.
La nouvelle saison amène aussi son lot de rebondissements et de WOW. Le dernier épisode est particulièrement réussi. Personnellement, je n’avais pas vu venir le punch final.
Ce que j’ai hâte à la saison 3!
Bande-annonce de la saison 2
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