Il y a, depuis longtemps, cette croyance qu’un film d’auteur ne peut être populaire. Il est vrai que c’est souvent le cas. Par contre, il arrive que certains films d’auteur soient aussi très populaires. C’est parfois le cas avec nos propres films. Je me propose donc de vous nommer quelques titres d’œuvres québécoises qui plairont autant aux amateurs de cinéma populaire qu’aux connaisseurs.
Voici donc 5 films qui s’insèrent bien dans cette catégorie :
Le déclin de l’empire américain (Denys Arcan, 1986) : Lors d’une rencontre dans une villa à la campagne, des universitaires, quatre hommes et quatre femmes, échangent sur leurs aventures amoureuses.
Elvis Gratton : Miracle à Memphis (Pierre Falardeau, 1999) : Elvis Gratton revient à la vie. Les médias s’emparent allègrement de son histoire et transforment Elvis en star instantanée. Celui-ci ne s’en fait pas prier et en profite pour faire du cash.
C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée, 2005) : Né le 25 décembre 1960 dans une banlieue de Montréal, Zachary est le quatrième des cinq fils de Gervais et Laurianne Beaulieu. Tandis que sa mère décèle en lui un don de guérisseur, son père en fait vite son préféré. Mais cette complicité prend fin brutalement lorsque le bourru Gervais surprend le gamin affublé d’une robe de femme. À l’adolescence, raillé par son frère aîné, le toxicomane Raymond, Zachary lutte contre ses pulsions homosexuelles, notamment en sortant avec sa voisine Doris, bien qu’il se sente attiré par Paul, le petit ami de sa cousine Brigitte. Un incident ambigu avec ce dernier lors du mariage de son frère Christian provoque une crise familiale, qui incite Zachary à partir à la recherche de lui-même.
Horloge biologique (Ricardo Trogi, 2005) : Trois copains ont une vision différente de la paternité. Le premier use de tous les moyens et prétextes possibles pour dissuader sa compagne Marie, qui a avorté un an plus tôt, de retomber enceinte. Paul, dont la femme Isabelle doit accoucher d’une fille dans les prochains mois, est hanté par la pensée qu’il devra bientôt mener une existence rangée alors qu’une ancienne flamme réapparaît dans sa vie. Sébastien, père d’un bambin de quelques mois, éprouve de la difficulté à assumer son nouveau rôle et se sent de plus en plus largué par ses amis célibataires. Or, en l’espace d’une journée, nos trois compères, dans diverses circonstances, placent leur couple dans une situation de crise et doivent prendre une décision cruciale.
Incendies (Denis Villeneuve, 2010) : À la mort de leur mère, les jumeaux Jeanne et Simon Marwan reçoivent de la part du notaire Lebel des indications claires sur les dernières volontés de la défunte : ils doivent retrouver leur père, qu’ils croyaient mort depuis longtemps, et leur frère, dont ils n’avaient jamais entendu parler, pour leur remettre chacun une lettre. Voyant que Simon est réticent, Jeanne décide de se rendre seule au Moyen-Orient afin d’enquêter sur le passé de sa mère et de lever le voile sur le mystère qui entoure l’origine de sa famille. Simon se rendra lui aussi sur les lieux afin d’aider sa sœur dans sa quête.
Donc, pour ceux qui aiment le cinéma québécois, et qui n’ont pas vu ces films, je vous invite à les regarder. Pour ceux qui disent ne pas aimer notre cinéma, prenez le temps de regarder au moins un de ces longs métrages. Peut-être changerez-vous d’idée.
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