On the Road – Années folles

On the Road - afficheSal Paradise (Sam Riley), jeune écrivain en quête d’inspiration, voit sa vie bouleversée par l’arrivée de Dean Moriarty (Garrett Hedlund), un homme à l’esprit libre, et sa femme de seize ans, Marylou (Kristen Stewart). Ils partiront sur la route, dans un voyage qui les mènera aux quatre coins du pays et leur fera rencontrer une multitude de personnes, qui, à leur tour, auront un impact sur la vie de Sal.

Situé à la fin des années 1940, On the Road est un de ces films qui raconte le voyage initiatique de son auteur (ici, l’écrivain Jack Kerouac) représenté par le personnage de Sal. Le voyage de ce dernier le portera de New York à San Francisco, en passant par Denver et Mexico. La narration du film est intéressante : Sal nous offre le récit de son voyage. Récit qui est, par moments, empreint de poésie. En fait, on pourrait parler d’un beau souvenir de voyage.

Malheureusement, le film tourne rapidement en une ode à la déchéance, à la décadence et au sexe. Lorsque j’ai commencé à regarder le film, j’avais beaucoup d’attentes. Je connaissais le roman (de réputation) et j’étais curieux de voir ce que serait la version cinématographique. Mais mes attentes n’ont pas été comblées. Dès le départ, j’ai été déçu alors que Sal, qui est supposé être un francophone, parle d’un français douteux lorsqu’il converse avec sa mère. On réalise rapidement qu’il n’a pas de grandes notions de français. Il a surtout un énorme accent d’Américain qui tente de bredouiller le français. Il s’agit d’un détail, mais un détail qui me dérange énormément. De plus, il y a beaucoup de longueurs. On devient un peu tanné de suivre Sal et surtout Dean, qui couche avec tout ce qui bouge.

On the Road semble être un éloge à la non-responsabilité. D’ailleurs, l’image que l’on a de la rigidité des années 1940 en prend un bon coup. Par contre, je dois applaudir le jeu des acteurs. Même Kristen Stewart (qui, croyez-le ou non, réussit à sourire) est excellente. Garrett Hedlund parvient à apporter beaucoup d’émotion à un personnage qui pourrait facilement tomber dans le cliché. Ce long métrage jouit effectivement d’une très belle distribution.

En conclusion, On the Road est un film intéressant, mais décevant. À voir si vous avez envie de comparer le film et le roman. Malheureusement, je n’ai jamais lu le livre, donc je ne peux m’avancer sur ce point.

Note : 6.5/10

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

© 2023 Le petit septième